« Le jardin de Bacchus » est une invitation à la contemplation, non pas du spectaculaire ou du grandiose, mais plutôt comme l’avait fait en son temps le photographe Paul Strand du côté d’Orgeval, en se penchant littéralement sur son petit jardin de banlieue. On s’arrête sur le banal, l’inconséquent, pour y voir le sublime et peut-être l’invisible. Celui-ci, du côté de Blois, au pied du château Royal, une vigne parcourt ses murs, il y pleut des poires trop lourdes et des araignées cavalent sous les abris. Les images sont parfois floues, comme pour mieux faire ressentir l’ivresse ou le frétillement des sens que procurent les fruits de ce jardin, passés dans le filtre de Bacchus.












